Poursuite du démantèlement de la ligne à haute tension 70 kV entre Malderen et Mechelen

À partir du 3 avril, Elia poursuivra le démantèlement des pylônes à haute tension sur le tracé entre Malderen et Mechelen. L’année passée, plusieurs pylônes avaient déjà été démantelés. C’est désormais au tour des 50 restants. Les câbles électriques avaient déjà été retirés en 2021 et remplacés par des câbles souterrains. Le gestionnaire du réseau à haute tension a pour objectif d’achever les travaux à l’automne.

Des travaux en plusieurs phases

La ligne à haute tension Malderen-Mechelen date des années 1920 et n’était plus adaptée aux besoins de la société actuelle, qui nécessite davantage d'électricité. Pour cette raison, Elia a décidé en 2020 de mettre hors service la ligne à haute tension 70 kV et de la remplacer par de nouveaux câbles électriques souterrains de 150 kV. Nous pourrons ainsi continuer à garantir l’approvisionnement électrique de la région. Un an plus tard, les conducteurs ont été retirés des pylônes à haute tension. En 2022, l’entrepreneur a entamé le démantèlement de quelques pylônes. À partir du 3 avril et jusqu’à l’automne 2023, Elia poursuit le chantier avec le retrait des 50 derniers pylônes. 

Elia tient compte du fait que ces travaux se déroulent en partie en période de nidification des oiseaux. Lorsqu’on constate la présence de nids dans un pylône à haute tension, le démantèlement de ce dernier est postposé.  
   
Disparition d’une ligne centenaire

Le démantèlement des pylônes à haute tension se fait à l’aide de grandes grues. Les pylônes sont démontés en plusieurs parties. Les fondations sont ensuite retirées. Enfin, le sol est remis en l’état afin de correspondre au terrain qui l’entoure.

Simon November, du département Project Communication chez Elia : « Nous commençons les travaux à Tisselt et démantelons dans un premier temps les pylônes en direction de Malderen. Nous évoluerons ensuite en direction de Mechelen. Notre objectif est d’avoir démantelé l’ensemble de la ligne d’ici l’automne. Au total, une cinquantaine de pylônes présents depuis 100 ans dans le paysage de la région vont disparaître. »